La responsabilité civile professionnelle en portage salarial
Le portage salarial présente l’avantage de simplifier la gestion administrative de l’activité du salarié porté. La société de portage est tenue de souscrire une assurance responsabilité...
Outre une formation technique solide et une appétence commerciale, devenir consultant informatique freelance nécessite de choisir le statut juridique adéquat : autoentreprise, EURL, SASU ou encore portage salarial. Quelques conseils pour réussir dans votre projet.
En général, il faut avoir un bac +5 pour devenir consultant informatique avec un diplôme d’ingénieur en informatique, un bachelor ou un master technologique au sein d’une école spécialisée. Une fois vos études achevées (en ayant suivi quelques stages de préférence), il peut être formateur d’opter pour le statut salarié quelques mois ou quelques années. Vous monterez ainsi en compétences et acquérez de l’expérience auprès de professionnels aguerris en consulting informatique. D’autant que le métier est en constante évolution (intelligence artificielle, recrudescence des attaques…) et les compétences à maîtriser nombreuses, tant au niveau technologie
hardware que software, mais aussi parfois en management et gestion de projet. Vous serez ainsi prêt à vous lancer seul face à vos clients en leur proposant la meilleure solution pour leur infrastructure informatique en fonction de leurs besoins.
Le rôle du consultant informatique indépendant est assez divers. Vous pouvez intervenir sur des missions de mise en place d’infrastructures numériques en réseau pour les entreprises ou en assurer la maintenance. Et même former des personnes en interne au fonctionnement du système informatique que vous venez d’installer.
Vous pouvez tout aussi bien avoir un portefeuille de quelques clients auprès desquels vous effectuez différentes tâches de conseils et de
consulting informatique. Dans ce cas, vous exercez à la fois chez vous (ou dans les locaux choisis pour votre activité freelance) et auprès du client final. Ou œuvrer en régie dans une entreprise — comme une ESN ou un cabinet de conseil — dans laquelle vous allez rester plusieurs semaines ou mois.
Gardez toutefois à l’esprit que si votre chiffre d’affaires n’émane que de prestations commandées par un seul client, vous courez le risque que votre contrat soit requalifié en CDD ou CDI. Et ce surtout si vous travaillez dans les locaux de l’entreprise, avec ses outils, aux mêmes horaires que les employés et que le poste est pérenne et pourrait être occupé par une personne avec un contrat classique. Soyez donc attentif à ce point.
La première liberté d’un consultant informatique freelance ? Vous choisissez vos clients et vos missions en fonction de vos préférences.
Ainsi, si vous n’aimez pas la maintenance mais êtes passionné par la conception et la mise en place de systèmes d’information complexes et sécurisés, vous pouvez n’accepter que ce type de contrats. Vous allez aussi être confronté à une plus grande gamme de situations qu’en salariat et vous enrichirez dans des environnements de travail distincts.
Ce qui demande tout de même de grandes capacités d’adaptation et de gestion ainsi qu’une connaissance transversale dans vos tâches de consulting.
Vous restez aussi maître de votre organisation et de vos horaires. Si vous ne souhaitez travailler que quatre jours par semaine, il suffit que cette règle soit précisée dans le contrat de départ. Même chose pour les vacances. Quant au lieu de travail, il est plus souple même si, en consulting informatique, la présence sur les lieux est régulièrement indispensable pour chapeauter la mise en œuvre, contrôler son bon fonctionnement et assurer les missions de formation, de maintenance et l’éventuel service après-vente. Si ce métier s’exerce généralement en solo, le travail d’équipe n’est pas exclu, notamment pour une infrastructure numérique de qualité qui demande des compétences pointues.
Vous vous sentez suffisamment expérimenté pour vous lancer en tant que consultant informatique freelance ? Avant de vous jeter à l’eau, réfléchissez à votre statut juridique.
L’autoentreprise est le statut le plus plébiscité par les freelances. Il est peu contraignant au niveau administratif. Il vous suffit de réaliser vos déclarations de chiffres d’affaires, de manière mensuelle ou trimestrielle auprès de l’Urssaf, et de vous acquitter de vos charges : environ 20 à 25 % du montant que vous facturez. Vous paierez aussi la cotisation foncière des entreprises, et ce même si votre entreprise est domiciliée chez vous. Le chiffre d’affaires que vous déclarez est imposable. Vous êtes exonéré de TVA et votre CA peut atteindre 77 700 euros par an en prestations de services. Cependant, vous êtes redevable de la TVA sur la part de votre CA qui dépasse les 36 500 euros.
Ce statut reste peu protecteur. Les prestations sociales en cas de maladie, par exemple, sont assez faibles par rapport à celles dont un
salarié bénéficie : généralement des indemnités journalières comprises entre 5,37 et 55,51 euros par jour en fonction de votre ancienneté et de vos revenus et parfois rien si vous venez de lancer votre activité. Ce qui va vous obliger à souscrire, en plus, une assurance prévoyance pour être indemnisé plus largement.
En EURL ou SASU, les règles sont un peu plus contraignantes. Dans le premier cas, vous devez rédiger des statuts, ce qui a un coût et avez le choix entre statut de gérant salarié ou non salarié. Et le montant des charges est plus élevé qu’en microentreprise : vous êtes soumis à l'impôt sur les sociétés (IS), sur le revenu (IR) et à la taxation sur la valeur ajoutée.
En SASU, vous avez un statut d’assimilé salarié et êtes assujetti au régime général de la Sécurité Sociale, ce qui est plus avantageux qu’en autoentreprise. Cependant, les charges sont bien plus élevées : elles sont composées de 54 % de charges patronales et de 28 % de charges salariales.
Moins onéreux, côté charge, que les statuts EURL et SASU et plus protecteur que l’autoentreprise seule le portage salarial en informatique constitue une excellente solution. Tout en conservant les libertés offertes par votre statut freelance, vous profitez d’une protection sociale accrue. Le principe est simple et consiste en une relation tripartite entre vous, l’entreprise de portage salarial et votre client. Vous êtes ainsi considéré comme salarié et bénéficiez de la protection du régime général de la Sécurité Sociale. Voici quelques avantages auxquels vous pourrez accéder :
Autre atout ? Vous pouvez fournir des fiches de paie, ce qui peut être utile au moment de souscrire un prêt immobilier, par exemple.
Le rôle d’une société de portage salarial comme Weepo est de vous accompagner au mieux dans le choix de ce statut et dans les démarches administratives liées.
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